AMONT

Association Montagne et Patrimoine

 AMONT | Actualités | Centre d'Etudes | Musée | Inventaire du patrimoine | Publications | Expositions | Visites de nos villages | Liens

 

Ouverture de la Boutique de l'AMONT - Vente de nos publications

Notes de lectures

 

Avec le soutien de


Conseil Général
des Alpes-Maritimes


Région
Provence-Alpes-Côte d'Azur

 

Accueil

Boutique
vente de nos publications

---

 

Liste des articles
Carnet de l'AMONT N°1
Carnet de l'AMONT N°2
Carnet de l'AMONT N°3
Carnet de l'AMONT n°4
Carnet de l'AMONT n° 5
Colloque de Puget-Théniers
Colloque La Brigue
Pays vésubien N°1
Pays vésubien N°2
Pays vésubien N°3
Pays vésubien N°4
Pays vésubien N°5
Pays Vésubien N°6
Patrimoine du Haut Pays N°7
Patrimoine du Haut Pays N°8
Patrimoine du Haut Pays N°9
Patrimoine du Haut Pays N°10
Patrimoine du Haut Pays N°11
Patrimoine du Haut Pays N°12
Patrimoine du Haut Pays N°13-14
Pays Vésubien Hors série N°1
Patrimoine du Haut-Pays H-S N°2
Racines du Haut-Pays N°1
Racines du Haut-Pays N°2

Remonter
Editorial
Sigles et abréviations
Catalogue d'exposition
Articles
Bibliographie Vésubienne
Notes de lectures


 

1-       FIGHIERA Ch. A. « L’acte de naissance et l’organisation de l’actuelle commune de Valdeblore », in Nice Historique, 1953, pp. 59-64

Charles Alexandre FIGHIERA (+), historien et archiviste, fut l’un des maîtres de nombreuses générations de chercheurs du Comté de Nice. Il fut à l’origine, avec Luc THEVENON, du sujet de maîtrise de votre serviteur. Sa connaissance profonde des sources lui permit une abondante littérature qu’il utilisa pour entrer dans l’intimité des communes et des individus croisés au grès de ses périgrinations érudites.

 

La commune de Valdeblore est fondée le 10 juillet 1669 [1] devant la chapelle de la Très Sainte Trinité et La Roche [2], où se réunissent ses représentants « en un seul corps ». Le Sénat de Nice arbitrait alors une série de différents qui avaient mené à une séparation effective des trois villages, en 1656. Cette ré-unification est l’oeuvre du sénateur Michel-Ange LASCARIS, du notaire ducal Jean-Baptiste GIUGE de Saint-Martin, et de l’Avocat des Pauvres du Sénat de Nice Pierre GIUGLARIS, en présence des bails de Saint-Dalmas Pierre CHIAIS, Jeannet GRAGLIA vicaire de La Roche et La Bolline, Claude GIUGE syndic de La Roche, Claude GRAGLIA syndic de La Bolline, et de tous les chefs de famille du lieu [3].

Tous renoncent à l’acte de division de 1656, demandent l’union des biens, revenus et dettes. L’élection des syndics conjoints est fixée à la fête des Rameaux, avec préséance publique par roulement, Saint-Dalmas, La Roche puis La Bolline. Il est également convenu que les Conseils et Parlement se tiendront devant cette chapelle de la Très Sainte Trinité, en cours de construction. Un syndic et cinq conseillers représenteront Saint-Dalmas, un syndic et deux conseillers pour La Roche comme pour La Bolline, soit douze voix formant le Conseil. Il est prévu qu’en cas de vote égal, il sera fait appel au tirage au sort. Chaque particulier conserve le droit d’intervenir au Parlement, mais la décision finale reviendra au Conseil. Chaque communauté élira son bail, représentant local de la justice du duc, l’équivalant du Juge de Paix du XIXème siècle, pour Saint-Dalmas et son vicaire pour La Bolline et La Roche. Un seul secrétaire sera nommé pour les trois lieux. Le notaire sera également choisit annuellement par roulement entre Saint-Dalmas, La Roche, La Bolline. Trois campiers, gardes champêtres, seront nommés et payés par le lieu de nomination.

Vient ensuite la refondation des ordonnances communes. Le Conseil approuve préalablement les droits de bans, de contrainte, déclarés des campiers. Le cas particulier de Mollières est évoqué. Il lui est conservé sa juridiction partagée d’avant 1656. Arbitres et autres officiers députés par le Conseil seront nommés à raison d’un par lieu. Le cadastre devra également être mis en réfection et établit avant un an. Des « estimateurs » sont nommés. Il s’agit de Jean-Baptiste GIUGE [4] de Saint-Martin, Christophe GAETTI et Barthélémy GIUGLARIS de Roquebillière. Une dernière règlementation fiscale est acceptée par les contractants : l’égalisation des dettes, à effet rétroactif jusqu’en 1656, afin d’assainir les finances communales. Les bois et les pâturages retrouvent leur nature indivis, et le cas particulier du pâturage de La Colmiane est réglé par sa division en trois lots, que chaque communauté tire au sort annuellement.

Le développement urbain de La Bolline et de La Roche obligea à une nouvelle adaptation de cette réglementation, vers 1716, du traité de 1669. Le Valdeblore devait alors élire trois syndics, répartis équitablement entre les trois lieux, et six conseillers de même. Le premier syndic obtenait la préséance par tour de rôle. Celui-ci avait droit de présenter trois noms de candidats capables, dont un seul, tiré au sort, le remplaçait à la charge du syndicat, véritable système de cooptation. De même pour les autres, suivant leur lieu. Les six candidats non-syndics étaient alors nommés conseillers. La réélection n’était théoriquement pas possible avant trois ans, mais cette disposition ne fut pas appliquée, comme dans de nombreuses communautés du Comté de Nice, par « manque de personnes capables », mais aussi par la volonté de l’oligarchie locale de ne pas partager son pouvoir.

Ainsi renaissait institutionnellement une ancienne communauté médiévale, géographiquement élargie et politiquement renforcée par l’adjonction des nouveaux habitats de La Roche et de La Bolline, particularité du Valdeblore, espace géographique cohérent et urbain « éclaté ».

 

 

2-       HILDESHEIMER E. « Utelle d'après ses anciennes chartes », in Nice Historique, 1952, pp. 7-34

Ernest HILDESHEIMER est également l’un de nos grands devanciers. Sa gentillesse et sa disponibilité ont longtemps permis de soutenir les recherches des étudiants.

 

Le village d’Utelle tient une place centrale sur le chemin allant, depuis Nice, vers la Tinée ou la Vésubie, et jusqu’à Barcelonnette. Lieu de passage, il est connu de toute antiquité, même si la discussion actuelle tend à mettre en évidence une multiplication des sites d’habitats dans cette région. Le village lui-même correspond sans doute à l’un d’eux. Sa position exceptionnelle est sans doute à l’origine de son succès et de l’installation du village médiéval.

1°) Privilèges de la Communauté / Droits du souverain : Le village faisait partie du domaine direct du souverain [5], qui promet de ne jamais inféoder la communauté. Utelle fait partie de la viguerie du Comté de Vintimille et du Val de Lantosque. Malgré ces promesses, la Reine Jeanne la donne à Antoine GRIMALDI de Gênes, en 1352. Les habitants résistèrent par les armes, empêchant le seigneur d’en prendre possession [6]. La reine Jeanne finit par confirmer le privilège de la communauté. Charles III Duras, confirme ses coutumes en 1383, ainsi que celles de Saorge, Pigna, Breil, Peille, l'Escarène, Lucéram, Lantosque, La Bollène, Belvédère, Roquebillière, Saint-Martin, Venanson, La Tour, Saint-Dalmas, La Roche, La Bolline, Clans, Gordolon, La Roquette, Loda. Le baile local [7] est nommé par le Conseil des communautés. L'entretien des châteaux et de leurs garnisons est assurée par la gabelle du sel de Nice.

Au moment des déditions, Amédée VII de Savoie, reçoit, le 13 octobre 1388, à Nice, les contrats des communautés et confirme de nouveau ses privilèges acquis à différents moments de son histoire. Ce qui n’empêche pas ses successeurs de vendre Utelle, le 14 octobre 1699, au médecin niçois Jean RIBOTTI, qui en rachète sa dette auprès du Fisc Royal.

2°) La forêt de Manoinas : C'est la plus grande richesse de la communauté. Les Utellois ont lutté pour se faire reconnaître leur droit coutumier de s'y procurer le bois, usage reconnu finalement le 4 mars 1359. Malgré sa concession l’année suivante à un familier de la Reine Jeanne, les Utellois y maintiennent leurs coutumes. Les terres peuvent y être cultivées comme à l'accoutumé, contre la redevance du treizième de la production au seigneur et la dîme des blés à l'église Saint-Véran d'Utelle. Pour cause de son éloignement, le nouveau seigneur ne peut véritable y faire valoir ses droits. Il la vend à la communauté, qui l'acquiert pour 600 florins d'or de Florence, de 37 sous parvorum l'un. Vente irrégulière, que Jeanne ratifie finalement contre le paiement d'un cens, celui d'une paire de gants de chamois, bientôt transformé en cens en numéraire.

3°) Le Figaret : Terre de Lantosque, Utelle l’achète en 1459 contre un service de 28 sous parvorum et 1 patac, pour 360 florins de 32 sous parvorum. La vente dut être refaite pour conserver les droits du duc de Savoie. Lantosque chercha, en 1482, à le récupérer, sans succès. Cet espace, comme le précédent, s’inscrit dans les territoires de périphéries, acquis tardivement par les villages installés. Ils faisaient vraisemblablement parti d’ancienne communautés alors disparues.

4°) Organisation municipale : Comme toutes les communautés du Val de Lantosque, Utelle est une Universitas qui est administrée par une assemblée de chefs de famille (Parlement), se réunissant après proclamation publique ou commandement du baile. Un Conseil aux membres désignés représente l'exécutif. Un baile, officier de justice est désigné par ce Conseil, aux pouvoirs de basse justice, et moyenne justice depuis 1491, en matière de tutelles et successions. Des syndics et autres agents complètent l'équipe. Le 17 août 1533, l'assemblée se réunit sous les syndics Jean CABANAL, Jean FERAUD et Jean ROUBAUDI, avec le baile Jean CRISPINI, pour adopter les statuts municipaux.

Quatre électeurs du baile sont tirés au sort, ceux dont les noms auront correspondu aux fèves noires, qui ne peuvent élire aucun membre de leur famille. Chacun désigne trois hommes capables. Le baile est élu parmi ces douze personnes, à la fève noire, pour un an, rééligible seulement au bout de six ans pour le baile, d'un an pour les autres charges. Le notaire baile n'a pas droit d'instrumenter, ni ses fils. Le baile tient audience le lundi uniquement.

Quatre électeurs sont nommés de la même manière, pour qu'ils désignent les autres officiers. Chacun nomme trois hommes capables et trois fèves noires, soit douze personnes, parmi lesquels sont tirés au sort les deux syndics et le clavaire (trésorier). Celui-ci doit faire entrer les redevances, profits, arrérages de la communauté et rendre compte dès qu'il en est mandé, puis à la fin de son année de fonction. Le mandat du Conseil est nécessaire à ses paiements. Il ne peut être réélu avant deux ans.

Les mêmes électeurs appellent douze hommes pour les arbitres, qui sont nommés quand ils tirent les trois fèves. Ils ne peuvent être réélus avant un an. Ils désignent ensuite onze hommes chacun pour pourvoir aux quinze conseillers, désignés par le tirage des quinze fèves. Leur réélection ne peut avoir lieu dans l'année qui suit.

Pour les six campiers, les électeurs désignent six personnes chacun, désignés par les six fèves. Les deux premiers élus sont ceux de la ville, les deux suivants ceux de Manquel et Figaret, les deux autres de Manoinas. Deux ans sont nécessaires après leur charge pour être réélus, un an pour un autre office. Le sacristain est élu de même. Même condition de réélection.

Le Parlement élit les quatre auditeurs des Comptes à la majorité. Les greffiers sont choisis parmi les notaires, leurs droits fixés, le plus ancien admis en premier lieu. Pour les affaires de moins de 3 florins, ils touchent 1 gros. Pour celles supérieures, avec un maximum de 5 florins de rétribution. Ils ont 30 gros comme gages, contre obligation de rédiger les délibérations, tenir les livres des syndics et du clavaire, dresser les actes d'amende. Avec les autres parties, pas plus de 2 florins.

Le clavaire tient le coffre, chaque syndic ayant une clé. La dette empêche la fonction communautaire jusqu'à sa rémission. Oligation de résidence est faite aux officiers. Ces statuts sont approuvés le 23 août 1533 par Charles III.

5°) Troupeaux et cultures : Les défens sont rapidement instaurés. Un acte de 1333 leur donne toute leur force, instituant amendes aux contrevenants, à payer par double au propriétaire lésé et à la communauté. Ils règlent les temps de circulation des animaux selon les terroirs. Les campiers devaient assurer la protection des propriétés, obtenaient « un juste dédommagement en cas de dégâts », en argent jusqu'à la saint Jean, en blé jusqu'à la saint Michel, temps des récoltes. Ils doivent enregistrer les bans ou délits du jour dans un délai de quinze jours. Le 13 mai 1408, la vigne fait l'objet d'une réglementation particulière. Le défens des Vignes est protégé contre tout bétail. En cas de contravention, les bêtes doivent être réquisitionnées jusqu'au paiement de l'amende. Le Conseil doit être informé de tous ces cas. Les vignes doivent être closes, mais un passage « suffisant » est obligatoirement réservé afin de ne pas entraver les mouvements des hommes et des bêtes.

6°) Moulins et biens divers : Une société est constituée, le 27 décembre 1337, en vue de l'acquisition d'un local, où auront été construit quatre moulins, entre vingt-sept personnes d'Utelle, qui s'engagent à y moudre leurs céréales, contre 200 livres parvorum ou trois ans de revenus de la mouture au prêtre Robert OLIVARI, vendeur. La même société achète, le 20 mars 1356, aux frères Foulque et Jean OLIVARI, un réservoir de moulin (à huile sans doute), en pierre, pour 110 livres au Pontet, puis louent, le 8 juillet 1380, pour deux ans, à Antoine OLIVARI, une maison contenant trois moulins, pour 10 livres parvorum par an, moins les réparations nécessaires, et plus deux meules neuves, à charge des locataires. OLIVARI doit y affecter un meunier connaissant son travail.

Le 26 décembre 1466, une emphytéose est concédée à Grégoire MARTIN, tisserand, à la vinha d'Augracia, un emplacement pour y élever un ou des moulins à foulon, contre service annuel de 6 gros parvorum.

Dans la première moitié du XVème siècle sont connues les confréries du Saint-Esprit, de l'Aumône dit de Dieu, de l'Aumône Pascale dite Andalve, le futur Luminaire.

7°) Ponts et chemins : Les archives d’Utelle renferment de nombreuses mentions des voies de circulation. En 1452, alors que le chapelain de Clans, Laurent ISOARD, s’était engagé à construire un pont à La Sorbiera, entre Levens et Utelle, il est finalement excommunié pour ne pas l’avoir fait : « A la grand-messe, les dimanches et jours de fête, on sonnera les cloches, les cierges seront élevés, puis éteints avec de l'eau, et jetés à terre, et la sentence d'excommunication sera publiée (...) jusqu'à ce que le coupable ait obtenu son absolution, ou jusqu'à nouvel ordre ». Le pont fut édifié par Barthélémy ISNARD de Clans. En 1552, Monet CRISPINI, tailleur de pierre d'Utelle, est chargé de reconstruire le pont. Il devra être établit pour la saint Michel, avec garantie de 10 ans, pour 1 300 florins.

8°) Affaires paroissiales : Le sacristain, élu par le Parlement, est chargé de la trésorerie et de la gestion des biens et revenus paroissiaux, élu pour un an à la paroissiale de Saint-Véran. Nous connaissons le testament de Jacques AUDEBERTI, prieur de Saint-Véran, datant du 18 juin 1385 : il procède à de nombreux lègues pieux, à l’érection de sa sépulture, donne des messes et des aumônes, et fonde une chapellenie dédié à Saint-Véran, dans l’église, sur l'autel de la Vierge, avec obligation d’une messe journalière ou trihebdommadaire. Il nomme le chapelain, et prévoit qu’en cas de décès à Utelle, le jus patronat reviendrait au Conseil et au prieur de Lantosque Audiberti FABRI, sa vie durant.

Alors que nous connaissons la chapelle Saint-Sébastien dès 1499, la communauté désire construire, le 30 novembre 1523 [8], une chapelle Saint-Roch, placée sous son jus patronat.

9°) Conclusion : En 1754, Utelle possédait 1 350 habitants, pour 305 chefs de familles. Aux XIVème-XVème siècles, la population ne devait pas excéder 1 000 habitants, et sûrement se situer aux alentours de 800. De vieilles familles se maintiennent encore de nos jours : les OLIVARI, PASSERON, MAUREL, ROBAUDI (ROUBAUDI), FARAUT, CRISTINI (CRISPINI), MILLO, BOVIS, GILLI, AGUILLON, MASSELIA (MASSILIAS), CABANAL, CLERISSI, SEREN (SERENA), PASQUIER.


 

-----

[1] - Série C, reg. 220, f° 954 & svt.

[2] - Carte Cantu & Durieu, 1760.

[3] - La liste exhaustive est reproduite dans l’article.

[4] - Jean-Baptiste GIUGE est notaire à Saint-Martin de 1631 à 1677. Son fils, Pierre, lui succède.

[5] - Cette disposition touche l’essentiel des communautés des Terres Neuves de Provence, et essentiellement la viguerie du Val de Lantosque. Elle est de nouveau reconnue au moment de la Dédition de ce même Val au comte de Savoie.

[6] - [N.B.] Cet épisode peut être à l’origine du surnom des habitants d’Utelle, les couteliers, porteur de couteau, ce qui représente un véritable privilège régalien.

[7] - Installé chaque année, il juge en basse justice, la haute revenant au Juge du Comté de Vintimille et du Val de Lantosque, dont le siège se trouve à Sospel.

[8] - [N.B.] Ce désir correspond à un mouvement général connu dans l’ensemble de la Vésubie à la même époque, réaction de protection contre un danger épidémique. Cf Pays Vésubien n° 1, GILI E. & ISNART C. « Les édifices religieux à Saint-Martin Lantosque. Espace historique et sacré d’un terroir », pp. 2-48

 

 


Saint-Martin-Vésubie


Roquebillière


Parc National du Mercantour

-------

Sites amis

Portail Vésubien
L'actualité de la vallée

Anes de Blore
Randonnée

Education à l'environnement
dans le haut pays niçois
faune, flore, photos

 

Jardinage traditionnel
en Provence

légumes, fleurs, fruits
culture, soins

Les Moyens Pays
de la Région PACA

fiches pédagogiques pour l'éducation à l'environnement

 

Association de Chasse de la Haute Vésubie

   

---
Précédente | Remonter  
Haut de la page   

 

 

 

Site mis à jour le 20/04/2016

copyright © 2004-2013 AMONT